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Le vendredi 20 octobre, la tempête Aline a traversé la France, provoquant des vents violents et des précipitations importantes. Cette tempête a suscité un intérêt particulier, non seulement pour ses impacts mais aussi pour son nom. Cette curiosité soulève une question fondamentale : pourquoi et comment les tempêtes sont-elles nommées ?
Historique de la nomenclature des tempêtes
La pratique de nommer les phénomènes météorologiques est relativement récente. Elle trouve ainsi ses origines au XXe siècle, durant la Seconde Guerre mondiale. L’American Weather Service a commencé à nommer les typhons dans le Pacifique avec des prénoms féminins, pour faciliter leur suivi. L’efficacité de cette méthode a conduit à son extension aux ouragans de l’Atlantique.
En Europe, c’est une étudiante allemande, Karla Wege, qui a ainsi initié la pratique en 1954. Elle a proposé de nommer les anticyclones et dépressions en Europe centrale, une idée adoptée par l’Université libre de Berlin. Jusqu’en 1990, les médias allemands étaient les principaux utilisateurs de ces noms.
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Évolution vers un système européen
Depuis 2017, plusieurs pays européens ont étendu et standardisé le système de nomination. De ce fait, avec la participation de Météo France, de l’AEMET espagnol, de l’IPMA portugais, ainsi que du Met Office britannique, de Met Éireann irlandais et des services météorologiques néerlandais. Ce système renouvelé vise à améliorer la communication et la prévention des risques liés aux tempêtes.
Le fonctionnement du système de nomination
Chaque année, des listes de prénoms sont établies pour nommer les tempêtes. Ces listes, préparées par les services météorologiques des pays participants, alternent entre prénoms féminins et masculins et suivent l’ordre alphabétique, à l’exception des lettres Q, U, X, Y et Z. Lorsqu’une alerte est émise, le nom choisi pour la tempête reste ainsi le même pendant toute sa durée de vie. Et ceci peu importe les pays qu’elle touche.
Critères pour la nomination d’une tempête
Pas toutes les dépressions ne reçoivent un nom. Le système de nomination s’applique aux tempêtes présentant un risque significatif, notamment des vents d’au moins 100 km/h. Cette distinction aide à communiquer l’importance de la menace et à encourager la population à suivre les consignes de sécurité.
L’impact de la nomination sur la prévention des tempêtes
La nomination des tempêtes ne se limite pas à une pratique administrative. Elle joue ainsi un rôle crucial dans la communication des risques auprès du grand public. Les gens prennent, cependant, plus au sérieux et suivent mieux les consignes de sécurité quand un nom identifie clairement une tempête, comme le démontrent des études.
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La tempête Aline, comme ses prédécesseurs, souligne l’importance de comprendre la nomenclature et la communication autour des phénomènes météorologiques. Alors que le changement climatique continue d’influencer la fréquence et l’intensité des tempêtes, une communication efficace devient de plus en plus vitale pour la sécurité publique. La pratique de nommer les tempêtes, qui a évolué au fil du temps, est désormais un outil essentiel pour les météorologues et les services d’urgence, aidant à sauver des vies et à minimiser les dommages lors de ces événements naturels souvent dévastateurs.
Source : geo.fr
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À propos de l'auteur, Ludovic Ledoux
En dehors de mon engagement professionnel, je consacre une partie significative de mon temps libre à une autre passion : la recherche sur l'origine et la signification des noms et prénoms, ainsi que la généalogie. Cette quête personnelle est née d'une fascination pour l'histoire et les récits familiaux, me permettant de plonger dans le passé pour découvrir les racines et les connections qui nous lient.